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Abkhazie (Géorgie)
: Ban Ki-moon regrette l'impasse politique et appelle à la retenue |
Le dernier rapport du Secrétaire général
sur la situation en Abkhazie (Géorgie) fait état d'un « sentiment de
menace imminente » dans la région, alors que le processus de paix semble
dans l'impasse.
L' « écart entre, d'une part, les réalités
sur le terrain et, d'autre part, les déclarations des médias ou les
déclarations officielles donne matière à préoccupation », indique le
Secrétaire général dans le dernier
rapport au Conseil de sécurité qui informe sur la situation dans la
région depuis le 3 octobre dernier.
Bien qu'aucun incident ne soit à déplorer
entre les parties géorgiennes et abkhazes pendant la période observée,
l'image de l'ennemi donnée de part et d'autre sape les efforts en faveur
de la restauration de la confiance entre les deux parties, a regretté le
Secrétaire général.
Les allégations concernant notamment le
déploiement de forces des deux côtés de la ligne de cessez-le-feu ont
provoqué des tensions et le Secrétaire général, qui craint les risques
d'une telle escalade, a appelé une nouvelle fois à la retenue.
Des activités ont été entreprises dans le
prolongement de la réunion de Bonn, en Allemagne, les 27 et 28 juin
dernier, où différents accords avaient été conclus entre les parties.
Cependant les divergences politiques n'en ont pas moins persisté,
notamment au sujet de la vallée de la Kodori disputée par les deux camps.
Par ailleurs, le rapport souligne que la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG)
n'a toujours pas les moyens techniques, notamment d'observation, pour
mener à bien le mandat des observateurs militaires dans la vallée de la
Kodori.
L'insécurité qui règne dans cette zone de
conflit requiert l'envoi d'engins sans pilote qui pourraient effectuer
une surveillance efficace et sans danger, tandis que les seules
patrouilles terrestre ou motorisées que la Mission peut envoyer ne
permettent pas de réaliser cette tâche dans les meilleures conditions.
Le rapport souligne donc qu'avec la
modernisation de ces équipements, la MONUG serait « davantage en mesure
de s'acquitter du volet de son mandat portant sur la prévention des
conflits ».
Ayant constaté que « le processus
politique est dans l'impasse », et que les relations entre les deux
parties sont « à leur plus bas niveau depuis les violences généralisées
de 1998 », le Secrétaire général rappelle que l'ONU a adopté une
démarche fondée sur l'instauration de la confiance. Face aux désaccords
profonds exprimés par les deux parties, il suggère aussi que soit
réévalué le processus de paix afin d'enrayer son recul.
25.01.2008
Centre de Nouvelles ONU
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Abkhazie: incident
entre la garde côtière abkhaze et des navires géorgiens (Soukhoum) |
Soukhoum, La garde côtière abkhaze a ouvert le feu contre deux
navires militaires géorgiens entrés dans les eaux territoriales de la
république d'Abkhazie, a annoncé le porte-parole du président abkhaz,
Kristian Bjania.
Ces navires ont été repérés à 4 milles de la localité Gagida, dans le
district de Gal, a-t-il précisé.
"Les services côtiers de l'Abkhazie ont reçu l'ordre de tirer sur ces
navires pour les forcer à quitter les eaux territoriales", a encore
annoncé M. Bjania sans préciser la classe de ces navires.
Les forces navales géorgiennes comptent des vedettes de garde et un
petit navire de débarquement.
La
porte-parole de la Police géorgienne des frontières, Lela Mtchedlidze,
n'a pas confirmé cet incident.
"L'information
de la partie abkhaze selon laquelle des navires de guerre géorgiens se
seraient trouvés aujourd'hui à proximité des côtes de l'Abkhazie non
reconnue n'est pas conforme à la réalité", a-t-elle indiqué.
23.01.2008 RIA Novosti
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Conseil de l'Europe:
invitation des représentants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud possible (secrétaire
général) |
Tbilissi, Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry
Davis n'exclut pas l'invitation à Strasbourg des représentants
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud pour mieux connaître leurs prises de
position, a appris mercredi M. Davis lui-même dans un entretien à
Strasbourg avec la chaîne de télévision géorgienne Mze.
Les détails d'une éventuelle invitation des leaders des républiques
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont sans doute à concerter au cours de
la session d'hiver de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE),
a estimé M. Davis.
Quoi qu'il en soit, les membres de la délégation géorgienne ne sont
absolument pas d'accord avec cet avis du secrétaire général du Conseil
de l'Europe.
23.01.2008 RIA Novosti
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Moscou n'a jamais
déclaré son intention de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Lavrov) |
Moscou, La Russie n'a jamais déclaré qu'elle reconnaîtrait
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, une fois l'indépendance du Kosovo
avalisée, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov mercredi dans une conférence de presse à Moscou.
"Moscou
n'a jamais déclaré qu'une fois le Kosovo devenu indépendant, il
reconnaîtrait l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a-t-il dit.
Et
d'ajouter qu'un précédent serait créé contre la volonté de la Russie.
Le
chef de la diplomatie russe a signalé l'attitude erronée de certaines
forces dans le monde qui estiment que la Russie gagnerait à la
reconnaissance de l'indépendance du Kosovo.
"L'idée
s'est ancrée dans bien des esprits que la Russie se montre
intransigeante sur le Kosovo, met en garde contre un précédent, et
attend secrètement que cela se produise pour pouvoir ensuite reconnaître,
l'une après l'autre, toutes les autres entités alentour", a poursuivi le
chef de la diplomatie russe.
"Cette
interprétation de la position russe est on ne peut plus fausse", a-t-il
ajouté.
Selon M. Lavrov, la Russie se rend compte de l'effet déstabilisateur des
processus séparatistes. "Récemment, nous avons été confrontés nous-mêmes
à cette menace", a-t-il noté.
"Il est dans notre intérêt de maintenir la stabilité, de ne pas admettre
le séparatisme et des violations du droit international", a conclu le
ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du
Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration
intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale
indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une
large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance
de la province, mais la Russie soutient la position de Belgrade qui
exclut toute redéfinition des frontières en violation de la Charte de
l'ONU, ce qui a été interprété comme une "impasse aux négociations" dans
le format du Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.
23.01.2008 RIA Novosti
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Kosovo : nouvelle
mise en garde russe |
L'indépendance du Kosovo va inspirer les
séparatismes à travers le monde, c'est le nouvel avertissement lancé par
la Russie alors que la perspective d'une déclaration unilatérale
d'indépendance se rapproche. Elle pourrait intervenir en février ou mars,
après la fin de la présidentielle serbe. Cette fois la mise en garde de
Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russes est
argumentée, chiffre à l'appui : "Un précédent va être créé pour de
nombreux territoires non seulement pour l'Abkazie et l'Ossétie du sud
mais aussi, selon nos calculs, pour quelques 200 territoires à travers
le monde".
Moscou s'est depuis le début rangé au côté
de son allié serbe concernant le futur statut de la province. Européens
et Américains soutiennent eux les dirigeants albanophones du Kosovo. Le
Premier ministre kosovar, Hashim Thaci a entamé une visite de deux jours
à Bruxelles pour s'entretenir avec des responsables de l'Union
européenne et de l'OTAN :
"nous allons proclamer notre indépendance dès que possible. Tout ce que
nous ferons, nous le ferons en étroite collaboration avec nos
partenaires à Washington et Bruxelles".
Malgré l'opposition de la Russie et de la
Serbie, rien ne semble pouvoir arrêter le Kosovo sur la voie de
l'indépendance. Sur le terrain les forces de l'OTAN se préparent à faire
face à toute conséquence que cela pourrait entrainer.
23.01.2008
EuroNews
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L'indépendance du
Kosovo créera un précedent pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (député
russe) |
Moscou, Un membre de la fraction parlementaire Russie unie, Semen
Bagdassarov, propose de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud en cas de proclamation de l'indépendance du Kosovo.
"Si l'indépendance du Kosovo est proclamée, nous devrons reconnaître
celle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Nous serons également
obligés de cesser d'appliquer l'accord de transit d'effectifs et
d'armements via la Russie avec les pays de l'UE qui auront reconnu le
Kosovo, et d'interrompre les négociations sur un accord analogue avec
certains autres Etats " a déclaré mercredi M. Bagdassarov dans son
discours lors d'une séance plénière de la Douma (chambre basse du
parlement russe).
Il
a proposé de charger le comité de la Douma pour les affaires
internationales d'étudier la possibilité de reconnaissance de l'Abkhazie
et de l'Ossétie du Sud et de préparer des accords de transport avec ces
républiques.
Bien que formellement partie intégrante de la Serbie, le Kosovo est
administré depuis 1999 par l'ONU. Les Kosovars albanais souhaitent se
séparer de la Serbie. L'Occident est prêt à reconnaître l'indépendance
du Kosovo, mais Belgrade ne peut lui accorder qu'une vaste autonomie. La
Russie soutient la Serbie, opposée à un remaniement des frontières qui
violerait la Charte des Nations unies. Cette position de Moscou est
qualifiée "d'impasse aux négociations" au sein du Conseil de sécurité où
la Russie a le droit de veto.
23.01.2008 RIA Novosti
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Kosovo:
l'indépendance de la province ne perturbera pas l'ordre mondial (rapporteur
de l'APCE) |
Strasbourg, L'affirmation de la Russie selon laquelle
l'indépendance du Kosovo perturberait l'ordre mondial est "tirée par les
cheveux", a estimé mardi à Strasbourg le rapporteur de l'APCE sur le
statut de cette province serbe le Britannique Lord Russel-Johnston,
rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
"Il est difficile de comprendre l'attitude de la Russie qui soutient les
régimes séparatistes en Ossétie du Sud (et en Abkhazie), tout en
refusant d'accepter les revendications justifiées du Kosovo", a
notamment déclaré Lord Russel-Johnston, présentant son rapport à
l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Et
de faire remarquer qu'une décision sur le statut du Kosovo relevait à
l'Organisation des Nations Unies.
Le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré à la
mi-décembre dernier qu'une proclamation unilatérale d'indépendance du
Kosovo pourrait créer un précédent dangereux et encouragerait le
séparatisme dans d'autres régions du monde, et avant tout dans les
Balkans.
Le
18 janvier dernier, dans une conférence de presse à Sofia, le président
russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie s'opposerait à une
proclamation unilatérale illégitime de l'indépendance du Kosovo.
Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du
Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration
intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale
indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une
large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance
de la province, mais la Russie estime que le problème du Kosovo ne doit
être réglé que dans le cadre du droit international, avec la
participation de toutes les parties intéressées et des organisations
internationales et non à titre unilatéral.
Après la discussion à huis clos du 19 décembre dernier sur le destin du
Kosovo au Conseil de sécurité de l'ONU, les représentants de l'UE et des
Etats-Unis ont officiellement déclaré que les négociations dans le cadre
du Conseil de sécurité n'avaient pas abouti et que pour cette raison
cette question devrait désormais être réglée sous l'égide de l'Union
européenne et de l'Alliance de l'Atlantique Nord.
La
Russie a soutenu la position de Belgrade qui exclut toute redéfinition
des frontières en violation de la Charte de l'ONU, ce qui a été
interprété comme une "impasse aux négociations" dans le format du
Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.
22.01.2008 RIA Novosti
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Kosovo: le Conseil
de sécurité de l'ONU seul habilité à définir le statut de la province
(Terry Davis) |
Strasbourg, Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry
Davis estime que la question du Kosovo est entièrement du ressort du
Conseil de sécurité de l'ONU.
"J'ai
toujours dit et je le répète: le statut du Kosovo doit être défini par
le Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il répondu, lors d'une conférence
de presse à Strasbourg, à la question d'un journaliste qui lui demandait
de commenter la situation autour de cette province.
"En cas de litige, c'est l'ONU qui règle les problèmes des frontières
nationales des pays", a précisé M. Davis.
Mardi, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (PACE) examinera
toute la journée le rapport du lord Russell-Johnston consacré au
problème du Kosovo. M. Davis a refusé de commenter l'hypothèse d'une
proclamation unilatérale d'indépendance du Kosovo".
"Je refuse de commenter cette supposition", a dit le secrétaire général
du Conseil de l'Europe.
M.
Davis a souligné que certains pays avaient leur propre position sur la
question du Kosovo.
"Membre
du Conseil de l'Europe, la Russie est nettement opposée à l'indépendance
du Kosovo et au plan de Martti Ahtisaari", a-t-il précisé, ajoutant que
d'autres pays suivaient attentivement, eux aussi, l'évolution de la
situation autour du Kosovo.
"Que
ce problème soit réglé sur la base d'un consensus", a conclu le
secrétaire général du Conseil de l'Europe.
22.01.2008 RIA Novosti
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L'APCE accuse Moscou
de soutenir certains régimes séparatistes: démenti d'un député russe |
Strasbourg, Le chef de la délégation russe à l'Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Konstantin Kossatchev a
démenti mardi à Strasbourg les affirmations selon lesquelles la Russie
soutiendrait certains régimes séparatistes, rapporte le correspondant de
RIA Novosti sur place.
Auparavant, mardi, le rapporteur de l'APCE sur le statut du Kosovo Lord
Russel-Johnston avait déclaré qu'il était "difficile de comprendre
l'attitude de la Russie qui soutenait les régimes séparatistes en
Ossétie du Sud (et en Abkhazie), tout en refusant d'accepter les
revendications justifiées du Kosovo".
Konstantin Kossatchev a fait remarquer que "l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud avaient proclamé depuis longtemps leur indépendance et demandé à la
Russie de la reconnaître", ce que la Russie ne fait pas.
Comme l'a expliqué le parlementaire russe, quant à l'indépendance du
Kosovo, Moscou défend le droit international et "essaie de prévenir un
règlement musclé du problème".
Selon le chef de la délégation russe, on aurait évité la crise autour du
statut du Kosovo si certains pays de l'Union européenne (UE) "n'avaient
pas envoyé aux séparatistes kosovars des signes de reconnaissance
imminente de l'indépendance du Kosovo".
Qui plus est, a estimé M. Kossatchev, "l'UE aurait rempli sa mission si
elle avait admis en son sein la Serbie dans son ensemble (y compris le
Kosovo)".
Par ailleurs, le député russe a mis en garde contre toute démarche
contournant la Charte de l'Organisation des Nations Unies.
Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du
Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration
intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale
indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une
large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance
de la province, mais la Russie estime que le problème du Kosovo ne doit
être réglé que dans le cadre du droit international, avec la
participation de toutes les parties intéressées et des organisations
internationales et non à titre unilatéral.
Après la discussion à huis clos du 19 décembre dernier sur le destin du
Kosovo au Conseil de sécurité de l'ONU, les représentants de l'UE et des
Etats-Unis ont officiellement déclaré que les négociations dans le cadre
du Conseil de sécurité n'avaient pas abouti et que pour cette raison
cette question devrait désormais être réglée sous l'égide de l'Union
européenne et de l'Alliance de l'Atlantique Nord.
La
Russie a soutenu la position de Belgrade qui exclut toute redéfinition
des frontières en violation de la Charte de l'ONU, ce qui a été
interprété comme une "impasse aux négociations" dans le format du
Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.
22.01.2008 RIA Novosti
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l'Abkhazie sont
irréalistes (ministre) |
Moscou, Les promesses du président géorgien Mikhaïl Saakachvili
de reprendre le contrôle de l'Abkhazie sont irréalistes, a déclaré mardi
le ministre des Affaires étrangères de la république autoproclamée
Sergueï Chamba.
"On promet de réassimiler l'Abkhazie depuis longtemps, cette politique a
commencé bien avant l'arrivée au pouvoir de M.Saakachvili et elle reste
inchangée quel que soit le président de la Géorgie. Nous y sommes
habitués. Cette politique a provoqué la séparation définitive de la
Géorgie avec l'Abkhazie", a indiqué le ministre à RIA Novosti.
L'Abkhazie a l'intention de nouer des relations de bon voisinage avec la
Géorgie. "Nous pouvons examiner de telles propositions, toutes les
autres promesses de M.Saakachvili sont irréalistes, elles confirment que
les autorités géorgiennes ne comprennent pas ce qui s'est passé dans les
rapports abkhazo-géorgiens", a ajouté le ministre.
Le
ministre abkhaz a démenti les informations de médias géorgiens sur des
négociations secrètes abkhazo-géorgiennes. "L'Abkhazie ne mène pas de
négociations secrètes avec la Géorgie. Les entretiens abkhazo-géorgiens
ont été suspendus après que la Géorgie a violé les ententes. Aucun
dialogue n'est possible tant que la Géorgie ne les respecte pas. A quoi
bon signer de nouveaux accords alors qu'on viole les accords précédents?
Quand la Géorgie reviendra à la réalisation des accords mentionnés
notamment dans des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, on
pourra relancer les négociations de paix", a déclaré M.Chamba.
M.Saakachvili avait déclaré qu'il oeuvrerait jour et nuit pour que
remettre la Géorgie ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud entre les
mains de son successeur au poste de président. Il avait également promis
de placer tout prochainement les églises orthodoxes abkhazes sous le
contrôle de l'Église géorgienne.
M.Chamba a qualifié d'absurde l'idée de soumettre les églises abkhazes à
l'Église orthodoxe géorgienne. "C'est absurde. Les églises qui se
trouvent en Abkhazie ne peuvent pas être géorgiennes. L'architecture
ecclésiastique byzantine d'Abkhazie est connue dans les milieux
scientifiques, les églises géorgiennes sont tout à fait différentes. Les
églises abkhazes sont érigées par des tsars abkhazes qui ont également
construit des églises en Géorgie orientale. M.Saakachvili soit ne
connaît pas l'histoire, soit fait des déclarations provocatrices", a
ajouté M.Chamba.
Lancées à la fin de 1993 sous l'égide de l'Organisation des Nations
Unies (ONU), les négociations entre Tbilissi et Soukhoum (capitale de
l'Abkhazie) ont été interrompues après l'introduction de militaires
géorgiens portant des uniformes de police dans la partie haute des
gorges du Kodor, situées à la frontière entre la Géorgie et la
république d'Abkhazie, en juillet 2006.
22.01.2008 RIA Novosti
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Un tournant dans
les rapports russo-géorgiens qui se fait attendre
- "Kommersant" |
L'ancien président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, vient d'être réélu. La
Russie, bien que dans un contexte de profonde continuité, en aura quant
à elle bientôt un nouveau. Mais les rapports entre les deux pays sont
toujours au plus bas, et il devient urgent de sortir de la crise.
Le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est rendu à
Tbilissi pour assister à l'investiture du leader géorgien. Etant parvenu
à rester au pouvoir, Mikhaïl Saakachvili a tout de suite parlé de la
nécessité de dégeler les rapports avec la Russie. On sous-entend par là
que la rhétorique anti-russe pourrait diminuer à Tbilissi. Mikhaïl
Saakachvili peut être y amené par la situation qui se crée.
Mais il ne faut pas pour autant espérer voir un tournant s'opérer d'ici
peu. Il est impossible d'établir des rapports en partant d'une "feuille
blanche". Il est même très difficile de tourner la page. Ni le problème
abkhaze, ni le problème sud-ossète ne se résorberont d'eux-mêmes et,
d'ailleurs, disparaîtront-ils un jour? D'autant qu'une nouvelle épreuve
attend la Russie et la Géorgie: le problème du Kosovo. Personne ne doute
de la reconnaissance du Kosovo. C'est une question de temps, et cela
pourrait bientôt arriver.
Selon la logique diplomatique de Moscou, la reconnaissance du Kosovo
ouvre la voie à la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie. On
peut le contester, mais rien n'y fera. Il est déjà trop tard pour
expliquer aux Russes et aux Abkhaz pourquoi ce qui est possible pour
certains ne l'est pas pour d'autres.
Après le règlement du problème du Kosovo, Moscou tombera dans un piège:
il est impossible de reconnaître l'Abkhazie, ne serait-ce que parce que
cela créerait un précédent pour d'autres dans l'espace postsoviétique,
et pas seulement pour le Karabakh. Mais, en cas de non-reconnaissance,
la Russie manifesterait l'inconsistance de sa politique étrangère et,
surtout, sa faiblesse aux yeux des peuples du Caucase du Nord où les
malchanceux ne sont pas respectés. D'ailleurs, des hommes politiques
prêts à envoyer des volontaires en Abkhazie s'y manifestent de nouveau.
La
mission de Sergueï Lavrov ne peut pas être considérée comme facile,
d'autant que très peu de personnes éprouvent des sentiments pro-russes à
Tbilissi. Mais n'oublions pas qu'il y a deux parties dans les rapports
russo-géorgiens. Le comportement du Kremlin est aujourd'hui plus
important que jamais. Moscou, acceptera-t-il de s'écarter ne fût-ce que
d'un millimètre de sa politique rigide, ou bien ne voit-il aucune
différence entre Saakachvili-1 et Saakachvili-2?
Auteur: Alexeï Malachenko, expert du Centre Carnegie de Moscou.
21.01.2008 RIA Novosti
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Transnistrie:
manifestation de jeunes exigeant la reconnaissance de la république
autoproclamée |
Tiraspol, L'organisation de jeunes transnistriens Proryv (percée)
a dressé mercredi à Tiraspol, capitale de la république de Transnistrie,
un piquet devant les bureaux de la mission de l'OSCE en Moldavie,
exigeant que l'OSCE reconnaisse son indépendance.
Les participants ont déployé des pancartes appelant la communauté
internationale à renoncer à sa politique de deux poids, deux mesures à
l'égard de la Transnistrie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
"Si vous reconnaissez le Kosovo, reconnaissez la Transnistrie!"
lisait-on sur une pancarte.
Lors d'un meeting improvisé les militants du Proryv ont promis de
poursuivre la lutte pour la reconnaissance de la Transnistrie et la
libération des détenus politiques où qu'ils se trouvent.
"Ceux
qui lient leur avenir à la Transnistrie et rêvent du jour où la
république sera membre à part entière de la communauté internationale se
sont rassemblés ici. Les jeunes (transnistriens) refusent d'être
travailleurs étrangers en Europe occidentale ou de devenir réfugiés en
Ukraine ou en Russie. Les jeunes sont prêts à défendre (...) l'idée
d'union avec la Russie", a déclaré un des dirigeants de Proryv, Dmitri
Soïne.
L'action a coïncidé avec la visite du président de l'OSCE et ministre
finlandais des Affaires étrangères, Ilkka Kanerva, en Moldavie et en
Transnistrie, qui a commencé mercredi.
16.01.2008 RIA Novosti
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Rip Curl lance sa
Web TV interactive |
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Rip Curl
TV © Rip Curl |
La
chaîne diffusera le meilleur du contenu vidéo de la marque en ligne :
Search trips sur les plus beaux spots de la planète, retransmissions
LIVE des compétitions de Surf, Ski et Snowboard, dernières performances
des riders du team Rip Curl...
La
plateforme Ripcurl.TV, à travers un jeu concours élaboré avec Sprite,
permettra aux internautes passionnés de snowboard ou surf, de rejoindre
le team Rip Curl lors de ses 2 search trips phares, en Abkhazie ou aux
Iles Lofoten.
Dès février, les internautes pourront suivre en quasi LIVE les 2
expéditions de la saison et se retrouver immergés sur les pentes
immaculées d'Abkhazie ou aux pieds des fjords en Norvège !
Rendez-vous le 11 janvier à 11h11 pour le lancement de la Web TV sur
www.ripcurl.tv !
08.01.2008 mango-surf.com
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L'état major russe prêt à
reconnaître l'indépendance de la Transdniestrie |
Selon le président de la république de
Transdniestrie, son pays "a plus de droit que le Kosovo à l'indépendance".
C'est ainsi que Moscou continue à utiliser les conflits des Balkans pour
essayer d'entraver la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo de la
part des puissances occidentales, qui probablement se produira les
prochains mois. La tête de l'état major russe, le général Iuri Baluevski,
s'est montrée favorable à la reconnaissance des républiques de
Transdniestrie, d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Pour Baluevski, la reconnaissance de la
souveraineté kosovar peut seulement conduire à l'admission d'autres
républiques à la liste d'états indépendants du monde. En début décembre,
un autre dirigeant russe, le président du principal parti de l'état,
Borís Gryzlov, a affirmé que le parlement russe discuterait de la
reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Pourtant, les analystes s'accordent sur le
fait que le Kremlin sera attendu lors de l'annonce par les États
occidentaux de la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. La
reconnaissance unilatérale des indépendances d'Abkhazie, d'Ossétie du
Sud et de la Transdniestrie pourrait se tourner contre la Russie, à
l'intérieur de laquelle il y a un bon nombre de républiques où la
plupart de la population n'est pas "ethniquement" russe.
Igor Smírnov, président de Transdniestrie,
n'a pas perdu l'occasion pour affirmer que sa république "a plus de
droit que le Kosovo à l'indépendance" tout en citant les "aspects
historiques et légaux", selon le journal progouvernemental Tiraspol
Times. L'argument de la direction politique de Transdniestrie est que le
pays a été accolé artificiellement à la Moldavie sous Stalin à la fin de
la Seconde Guerre Mondiale, malgré que le fait que la population est
slave, ukrainienne et russe et non moldave.
06.01.2008
Eurominority
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L’Abkhazie mérite
autant d’être reconnue que le Kosovo, selon son président |
La Republic d’Abkhazie, mérite au moins
autant d’être reconnue comme indépendante que la province serbe du
Kosovo et espère l’être prochainement par Moscou, a déclaré le président
abkhaze Sergueï Bagapch.
Q : La reconnaissance du Kosovo
donnera-t-elle plus de chances à l’Abkhazie d’être reconnue par la
communauté internationale ?
R : La reconnaissance d’un Kosovo
indépendant par l’Occident créera un précédent. Si les pays occidentaux
reconnaissent le Kosovo, cela nous donne le droit de demander à nos amis,
la Russie, le Bélarus et d’autres pays de la CEI (Communauté des Etats
indépendants, ex-URSS moins les pays baltes, ndlr), de reconnaître
l’indépendance de l’Abkhazie, de l’Ossétie du Sud et de la
Transdniestrie.
Si l’on compare l’Abkhazie et le Kosovo,
qui mérite plus l’indépendance, du point de vue historique, juridique et
moral ?
Si le Kosovo est le coeur de la Serbie,
l’Abkhazie a presque toujours été un Etat indépendant. Elle a été l’une
des républiques de l’URSS, mais en 1931 Staline et (son ministre de
l’Intérieur Lavrenti) Beria (tous les deux d’origine géorgienne, ndlr)
l’ont poussée dans la Géorgie.
Q : Est-il possible que l’Abkhazie adhère
à la Fédération de Russie ?
R : A l’époque soviétique, l’Abkhazie
avait à plusieurs reprises demandé à quitter la Géorgie et à être
rattachée à la république de Russie.
Mais aujourd’hui, la Russie ne peut pas
rattacher l’Abkhazie à son territoire. Elle risque d’être accusée de
s’emparer de territoires étrangers.
Le peuple abkhaze a toujours voulu être
avec la Russie. 85% des Abkhazes sont citoyens de Russie, nous
participons aux élections russes, des soldats de la paix russes sont
déployés en Abkhazie, le rouble circule sur notre territoire, nous
parlons russe aussi souvent que l’abkhaze.
Notre économie est orientée vers la Russie,
les milieux des affaires russes ont des projets en Abkhazie, les
touristes russes viennent se reposer chez nous. La Russie nous verse des
retraites.
Nous allons lutter pour l’indépendance,
mais nous voulons établir les relations les plus étroites avec la Russie.
Nos liens avec la Russie sont impossibles à rompre.
Le peuple abkhaze s’inquiète d’une seule
chose : qu’après la reconnaissance du Kosovo, la Russie ne prenne ses
distances. J’espère que les autorités russes vont prendre une décision
juste.
La Géorgie veut entrer dans l’Otan et avec
les forces de l’Otan nous rattacher de nouveau à son territoire. Ce
n’est pas dans l’intérêt de la Russie d’avoir l’Otan à ses frontières.
Q : Une élection présidentielle se tient
samedi en Géorgie. Quels changements peut-elle apporter pour l’Abkhazie ?
R : Rien ne changera après cette élection.
Mais si une personne plus calme et plus sage vient au pouvoir, elle
commencera peut-être à chercher un dialogue avec l’Abkhazie et ne fera
plus de provocations. Pour régler un conflit, il faut savoir négocier.
La Géorgie doit dire qu’elle est prête au dialogue et non pas dire
qu’elle est forte et bien armée.
04.01.2008
Nouvelles d'Armenie
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Géorgie-Abkhazie:
Soukhoum dément des "raids d'intimidation" contre des villages géorgiens |
Soukhoum / Tbilissi, Les autorités abkhazes et le
contingent de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien ont
démenti mercredi les affirmations de la télévision géorgienne Roustavi-2
sur une opération menée la veille par la police abkhaze dans le district
frontalier de Gal peuplé de Géorgiens.
"Aucun
raid et d'autant moins d'intimidation n'a été mené", a affirmé dans un
entretien à RIA Novosti le représentant du président de la république
d'Abkhazie dans le district de Gal, Rouslan Kichmaria.
Selon lui, des représentants de forces de l'ordre abkhazes se sont
rendus dans le village de Nabakevi, après un coup de téléphone annonçant
que la maison d'un habitant local avait fait l'objet d'un incendie
volontaire. Sur les lieux, on a appris qu'il s'agissait d'une dépendance
et non pas de la maison. Les policiers ont arrêté un suspect non loin du
village, a poursuivi M. Kichmaria.
Une source interne aux Force collectives de maintien de la paix de la
CEI a démenti elle-aussi les affirmations de la télévision géorgienne.
Mercredi matin, cette chaîne a annoncé que la police abkhaze avait brûlé
sept maisons d'habitants locaux en procédant à huit interpellations.
Le
conflit abkhazo-géorgien a débuté le 14 août 1992 après l'entrée des
troupes géorgiennes en Abkhazie où elles se sont heurtées à une
résistance armée. A la suite du conflit armé qui s'est achevé le 30
Septembre 1993, la Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie. La paix
dans la région est maintenue par les Forces collectives de la CEI (Communauté
des Etats indépendants) composées de militaires russes. L'Abkhazie
cherche à obtenir la reconnaissance de son indépendance au niveau
international.
02.01.2008 RIA
Novosti
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